Colin Chapman et Lotus ou le “light is right”
“light is right”
Sources : Wikipédia et YouTubeAnthony Colin Bruce Chapman, né le 19 mai 1928 et mort dans la nuit du 15 au 16 décembre 1982 d’une attaque cardiaque dans le château de Ketteringham Hall, siège du Team Lotus, était un ingénieur automobile britannique, créateur de la fabrique d’automobiles sportives Lotus. Il a eu une grande influence dans le sport automobile, et nombre de ses innovations sont devenues des techniques classiques.
Voici les 5 volets du documentaire : “The Secret Life of Colin Chapman”
Son histoire
Colin Chapman, diplômé en ingénierie des structures à l’université de Londres, a effectué son service militaire au sein de la RAF. Passionné de course automobile, il tenta d’y appliquer les principes aéronautique (principalement la recherche de la légèreté). Il commença à partir de 1948 par modifier des voitures (comme l’Austin Seven, ou Mini) pour pouvoir les piloter dans des courses de trial[1]. Il vendait alors ses voitures modifiées, déjà baptisées Lotus[2], dans le but de financer la saison suivante. Ainsi naquirent la Lotus Mark 1 (ou Mk I) en 1948 puis la Mk II en 1949.
Il renonça à piloter (il fera néanmoins plus tard une apparition en Formule 1, en se qualifiant pour le GP de France 1956 au volant de la Vanwall VW3) pour se concentrer sur l’ingénierie automobile, et créa officiellement la société Lotus Engineering en 1952, et conçut les modèles mkIV, mkV[3] et mkVI, ce dernier homologué pour la route.
Une de ses voitures participa au 24 Heures du Mans pour la première fois en 1955. En 1956, il créa sa première F2 (la Lotus 12, motorisée par Coventry Climax) ainsi que sa première Formule 1 (la Vanwall VW56). Enfin en 1958, il dessina la première Lotus F1 (la Lotus 16, qui termina 4e du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps). Stirling Moss, fit gagner pour la première fois une Lotus au prestigieux Grand Prix de Monaco, en 1960, sur une Lotus 18 « privée »[4]. Par la suite, Jim Clark, entre autres, mena régulièrement les monoplaces conçues par Colin Chapman à la victoire. Le succès commercial de ses modèles de route, en particulier de l’Elan, a fait de lui un milliardaire, et a financé ses rêves de compétition.
Par ses innovations techniques (ou non techniques, Lotus étant la première écurie de F1 à se faire sponsoriser par une grande marque de tabac), Colin Chapman a modelé la Formule 1 contemporaine: ses idées géniales comme l’utilisation des fibres synthétiques, le moteur porteur arrière, l’effet de sol, etc…, sont toujours utilisées aujourd’hui. Il lui fut parfois reproché de plus se préoccuper de technique que de sécurité; beaucoup d’accidents eurent lieu en raison d’un manque de fiabilité des Lotus. Exemple type des « artisans champions » en F1, il se lassera de cette compétition lors de la prise de pouvoir des championnats par les grands constructeurs.
Les seuls points noirs dans cette envolée sportive sont, d’une part, le déclassement, pour des raisons controversées, de la Lotus 23 au Mans, en 1961, Colin Chapman jure alors de ne plus mettre les pieds de sa vie sur cette épreuve[5], et d’autre part, le scandale lié au financement de l’entreprise DeLorean, qui éclata dans la période de sa mort.
Son génie
- la Lotus Elite (Lotus 14), avec une coque/châssis entièrement en fibres de verre et polyester (ce qui fait gagner du poids) ;
- la Lotus Seven, dont Caterham possède aujourd’hui les droits de production, maintes fois copiée et modifiée par d’autres marques, comme par exemple Donkervoort ;
- Les Lotus 56 et Lotus 63, à quatre roues motrices, respectivement pour les 500 miles d’Indianapolis, et la F1.
- La Lotus 56 utilise en plus une turbine en lieu et place du moteur à pistons ;
Ses citations
IF YOU’RE NOT WINNING YOU’RE NOT TRYING